Pierre Leroyer, vous n’en avez probablement jamais entendu parler ? Et Pierre Delanoë, le parolier ? Pour la petite histoire, celle qui, dans bien des cas, est la plus intéressante, le père de Pierre Leroyer (avant que ce dernier ne prenne le pseudo de Pierre Delanoë), qui portait le même prénom, est natif d’Argenton-Notre-Dame. Les Leroyer habitaient la ferme de La Bossivière, « là où mon oncle Georges, mes tantes et mon papa sont nés par la suite », déclare Jérôme Rousselet, comédien de la compagnie Pakapaze.
Inspecteur des impôts, « Pierre Delanoë, le parolier aux 5 000 chansons (pour Sardou, Dalida...), a pris le nom de sa grand-mère Delanoë, quand il s’est mis à écrire. Après quelques recherches généalogiques, il se trouve que la grand-mère de Pierre Delanoë est de parent avec mon grand-père maternel », explique Jérôme Rousselet.
Quand les Delanoë sont partis à Paris avant 1900, après avoir reconstruit la ferme de La Bossivière avec les pierres vestiges de l’ancienne ferme et du château, la famille Rousselet s’est installée ensuite... pour cent ans. « Quant aux Delanoë, à entendre Georges Rousselet, l’oncle et ancien maire d’Argenton-Notre-Dame, les traces de la famille dans la commune remontent autour de 1400 ».
Du théâtre, des chants
Jérôme Rousselet ne pouvait pas rester insensible à tous ces liens familiaux. Quand l’actuel maire d’Argenton, Dominique Mourin, a été contacté par un mélomane parisien, un soir d’été, pour évoquer les racines et le centenaire à titre posthume de Pierre Delanoë, la commune s’est tout de suite intéressée au sujet. Avec Claude Diot, responsable de Vertige productions, et Jérôme Rousselet, elle organisera un événement le 16 décembre prochain en l’église.
à cet effet, Jérôme Rousselet est en train de monter un spectacle qui retracera l’histoire de la ferme de La Bossivière en hommage au parolier. Une vingtaine d’enfants du regroupement pédagogique intercommunal Argenton/Daon chanteront quelques chansons encadrés par leur professeur, Véronique Onillon.
Le même jour sera inaugurée la place Pierre-Delanoë qui remplacera la place de la mairie. Les réservations seront possibles dans quelques semaines. Le nombre de places sera limité.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 28 septembre 2018.
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