«Je suis dans une machine à laver.» C'est ainsi que Maxime Sorel décrit la situation dantesque qu'il vit depuis les premiers jours de course. Alors qu'il pointaint entre la 4e et la 9e place au classement, ce mercredi 7 novembre, le skipper VandB a découpé la plage avant pour inspecter la cloison sous le pied du mât qui semblait fissurée. Après avoir envoyé une photo à son équipe à terre, décision a été prise de «faire le dos rond pendant les prochaines 48h et mettre entre parenthèses la course. Les conditions de mer sont dantesques et les chutes répétées du bateau appuient fortement sur la structure».
L'équipe annonce que «le skipper va bien, il se prépare à l'arrivée de la 3e dépression qui viendra de l'ouest, provoquant des vents forts et une mer hachée. Après le passage de ce front, il pourra de nouveau utiliser les voiles avant et poursuivre sa course dans une mer cette fois rangée».
Armel Tripon sur Réauté file vers le sud
De son côté, Armel Tripon sur son Multi50 Réauté est confiant. Joint par téléphone mercredi dans l'après-midi, lors d'une vacation organisée au siège de Château-Gontier avec les enfants de Fromentières et Saint-Louis/Sainte-Marie de Bazouges, le skipper évoquait son échappatoire vers le Portugal a a visiblement payé puisque les vents ont été moins violents, il n’a subi aucune avarie « et j’ai même pu me reposer un peu ce matin ». Il comptait avoir besoin d’une trentaine d’heures pour contourner l’anticylone, par le sud, avant de plonger dans les Alyzées « par un petit trou de souris où il faudra faire preuve d’efficacité ».
Enfin, comme nous l'évoquions hier, Fabrice Amedeo sur son Imoca Newrest - Art et Fenêtres, est actuellement à Lisbonne où il a rejoint son équipe à la suite de la rupture de son bout-dehors.
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