Il a levé le pied sur son rythme de courses à pied depuis quelques semaines mais il sera bien au départ de la Cham’O gontérienne. Il faut dire qu’au vu de ses différentes participations aux raids ou courses d’orientation tout au long de l’année, que ce soit dans les départements voisins, voire en montagne « dans le Massif central, les Pyrénées », Gaël Terrien ne manque pas d’endurance.
Et si la Cham’o gontérienne se veut davantage « un entraînement plus qu’une compétition », comme le rappelle Vincent Passelande l’un des organisateurs, le Segréen de 29 ans a malgré tout un petit défi personnel à relever.
Un titre à conserver
Grand gagnant de la cost’O en 2017 devant Christophe Diguet, la formule qui s’adresse davantage aux sportifs aguerris (voir encadré), le rider aura à cœur de « faire aussi bien ». Remporter une deuxième édition consécutive finalement.
Le dessinateur de métier est un pratiquant du raid depuis une dizaine d’années avec des amis. Pour lui, la course d’orientation organisée par le team Les Chameaux est surtout « l’occasion de découvrir Château-Gontier, une ville que je ne connais pas. »
Il aura ainsi comme des dizaines de participants l’opportunité de parcourir la cité castrogontérienne et notamment des coins méconnus. L’équipe organisatrice s’est, en effet, depuis plusieurs semaines, mise en quête de nouveaux secteurs de la ville pour y installer des balises. « Une centaine contre 80 l’an dernier », précise Vincent Passelande.
Habitué à ce type de distance (environ 18 km pour la cost’O cette année), Gaël Terrien qui est licencié au club de triathlon de Segré depuis deux saisons entend bien finir sa saison sportive avant de se projeter sur les rendez-vous de 2019. Quoi de mieux alors qu’une nouvelle victoire sur la Cham’O gontérienne ?
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