Le 11 novembre 1918, pour commémorer la signature de l’Armistice qui s’est déroulée à 5 h du matin en gare de Rethondes, mais aussi honorer la mémoire des 53 jeunes de Laigné morts pour la France, sur les 130 partis au combat, un petit groupe de musiciens se sont rendus au cimetière où ils ont joué les sonneries réglementaires.
Une terre de musiciens
« Laigné a toujours été une terre de musiciens », confie Joseph Reillon qui rappelle qu’une « harmonie a existé à la fin du XIXe siècle et a été dissoute au tout début du XXe siècle, dans les années 1902-1903.»
Après cet événement, les musiciens envisagent de recréer un collectif ; une décision officialisée le 12 mars 1919 par la parution des statuts de l’Avant-garde musique au Journal officiel, « par la volonté de l’abbé Lorier, curé de Laigné », complète Joseph Reillon qui est lui-même rentré dans le bureau en 1972.
Plus d'informations sur les premiers pas de cette association dans notre édition du 23 novembre 2018.
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