Après plusieurs mois de discussions - les premiers échanges ont été engagés il y a plus d’un an avec l’ancienne municipalité bouesséenne - une décision a été prise. Les écoles de Saint-Loup-du-Dorat et Bouessay ne se rapprocheront pas sous la forme d’un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) à la rentrée scolaire de septembre 2019.
Le RPI lié à une commune nouvelle ?
Quelques jours après avoir rencontré la direction académique, le maire de Bouessay a abordé le sujet lors des questions diverses du conseil municipal, lundi 28 janvier. « Ce projet est aujourd’hui prématuré. Certes, nous avons perdu la quatrième classe lors de la dernière rentrée scolaire mais nous comptons 70 élèves répartis en trois classes sans nouvelle fermeture envisagée dans l’immédiat », indique Pierre Paterne.
L’édile justifie également ce choix en soulignant que « ce projet ne faisait pas partie des engagements pris lors des élections de septembre 2018 ». Cette décision n’est pour autant pas définitive. « Je pense que ce projet doit s’inscrire dans le cadre d’un travail de commune nouvelle », ajoute Pierre Paterne bien conscient de la difficulté administrative.
Car si Bouessay est bien une commune mayennaise elle fait partie de l’intercommunalité du Pays de Sablé-sur-Sarthe.
Du côté de Saint-Loup-du-Dorat, on « regrette cette décision ». « Le regroupement pédagogique intercommunal deviendra un passage indispensable pour des communes et des écoles comme les nôtres (l’école George-Sand compte deux classes pour 35 enfants, NDLR) », prédit le maire Jean-Claude Bréhin qui lance malgré tout un appel. « Nous laissons la porte grande ouverte pour toute discussion ».
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