Cédric nous accueille, sourire aux lèvres, devant le domicile maternel, lieu qui l’a vu se reconstruire dans la petite commune de Noyant-la-Gravoyère, près de Segré. Sa mère, Marie, 65 ans, est elle aussi présente. Mais elle laisse le soin à son fils de raconter l’histoire de sa vie. Cédric naît le 27 janvier 1981 à Sainte-Gemmes-d’Andigné. Il est le petit dernier d’une fratrie de trois enfants. Son enfance a été marquée par son désir de devenir pompier, prenant comme modèle un cousin maternel qui portait l’uniforme des soldats du feu.
Sa volonté la plus ferme était de « se rendre utile, d’apprendre ». Il décide alors de s’engager dans la sécurité civile, de devenir un « pompier du monde ». Alors qu’il « touchait son rêve », le drame survient.
Ejecté à 25-30 mètres de la voiture
Première permission depuis trois mois de service. Nous sommes le 17 juillet 1999, il a 18 ans, l’âge où, « dans l’euphorie de la vie, on ne voit pas le danger venir ». La soirée se passe à merveille, mais le retour vire au cauchemar. Ils sont cinq à bord. La voiture roule trop vite sur la petite route de Combrée. « Les secours ont estimé que le conducteur devait rouler aux alentours de 130 km/h, sur une route dangereuse, où même rouler à 80 est impossible », ajoute sa mère. Tous les passagers sont projetés en dehors du véhicule. Cédric est le dernier récupéré, « à 25-30 mètres du lieu de l’accident, dans un champ ». Il est le plus gravement blessé.
La suite de ce portrait à retrouver dans le Haut Anjou du vendredi 1er février 2019, édition papier ou numérique.
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