Geneviève Lefoulon, qui a déjà fêté ses 100 ans (lire l’édition du Haut Anjou du 1er février), est née et a vécu à Niort-la-Fontaine comme agricultrice.
Après avoir épousé un veuf avec un enfant à la fin de la guerre, la famille s’est agrandie avec deux autres enfants. Ensuite, ce fut l’arrivée de six petits-enfants, de neuf arrière petits-enfants et de deux arrière arrière petits-enfants. De l’avis de sa fille : « Elle a été très choyée par son mari. Si elle a connu la guerre, elle a eu une belle vie. » Elle est toujours très coquette et assortit son foulard à sa tenue. Son secret de longévité : « Manger des pâtes de fruits. »
Deux femmes de tempérament
Adèle Bizeul est née quant à elle à Ampoigné, son nom de jeune fille étant Bruneau. « Lors de mon mariage en 1936, j’ai suivi mon mari à Laigné, qui était médecin vétérinaire. Je gérais les appels téléphoniques et prises de rendez-vous, tout en élevant mes deux fils. J’ai une petite famille avec quatre petits-enfants et trois arrière petits-enfants. Mon mari a exercé pendant 40 ans, puis nous nous sommes retirés à Bazouges. »
Quand elle était jeune Adèle est rentrée en apprentissage comme modiste, lingère, brodeuse.
Dimanche dernier, à table, elle se trouvait juste en face d’un petit voisin qu’elle allait garder le soir avec sa sœur pendant que les parents s’occupaient de la traite. « Je suis enchantée de le retrouver là. » La belote et la lecture sont ses recettes de longévité.
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