C’est au départ une histoire de famille. « Mes parents sont partis sur l’île de Fadiouth en vacances et ont rencontré un piroguier avec lequel mon frère a correspondu », se remémore Marielle Planchenault-Michel qui s’est, quant à elle, liée d’amitié avec Joséphine, la petite sœur.
Pendant plusieurs années, trois générations ont écrit, envoyé des colis et fait le voyage pour rencontrer les habitants de cette île du sud du Sénégal, « notre deuxième famille », confie Marielle. Puis, l’envie de faire vivre cette expérience aux copains est arrivée.
Scolarité, soin et alimentation
« Mon grand-père maternel, que je n’ai pas connu, travaillait à Dakar et est décédé là-bas. J’ai toujours entendu parler du Sénégal avec une envie forte d’y aller, un jour », poursuit Dominique Desprès qui a fait partie de ce voyage de 2008. « Nous étions quatre couples avec 500 kg de bagages. » Lors de ce premier séjour tous ensemble, ils ont tous pris conscience à quel point les besoins étaient immenses.
Et un an plus tard naissait l’association JLC île de Fadiouth dont les objectifs portent essentiellement sur « l’aide à la scolarité, l’amélioration des soins et la qualité de l’alimentation, tout en faisant travailler les artisans sur place ».
Grâce à la mobilisation de ses amis, soutenus depuis dix ans par des entreprises sud-mayennaises, des associations castrogontériennes (club du Bel âge, Lions club...), le conseil municipal des enfants, les habitants, de nombreux projets ont pu aboutir.
Comme chaque année depuis 2011, l’association organise un bric-à-brac les 6 et 7 avril à la salle du Cercle-de-Flore de 10 h à 18 h. Le principe : « Chacun prend ce qu’il veut parmi les nombreux articles que l’on nous a donnés (jouets, vaisselle, bibelots, livres, vêtements...) et donne ce qu’il veut. » L’an passé, pas moins de 900 euros avaient été récoltés.
Article complet dans notre édition du Haut Anjou du 29 mars 2019.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.