« J’ai encore du mal à réaliser », confie Valérie Hayer, quelques heures après son élection au Parlement européen. Cette fille d’agriculteur de 33 ans, originaire de Saint-Denis-d’Anjou, qui figurait en 19e position sur la liste LREM-MoDem, siégera pendant les cinq prochaines années au Parlement entre Bruxelles et Strasbourg.
Son élection permet, par la même occasion, au sud-Mayenne de conserver un élu européen.
« C’est un honneur de suivre les pas de Jean Arthuis.» Ce dernier a d’ailleurs, très rapidement dimanche 26 mai au soir, réagi sur les réseaux sociaux, se réjouissant de son élection, et comptant sur elle pour être « fidèle à ses racines mayennaises ».
Pourra-t-elle conserver ses mandats locaux ?
Si Valérie Hayer confie facilement son excitation devant « cette période passionnante qui s’ouvre pour moi », elle devra encore patienter quelques semaines pour prendre véritablement sa place de député européen. « L’installation n’aura lieu que le 2 juillet. En attendant, il faut s’organiser notamment en ce qui concerne les collaborateurs. Peut-être en aurai-je deux à Bruxelles et un en circonscription où j’aurai une permanence, sans doute à Laval », détaille celle qui quittera son poste de vice-présidente du Conseil départemental (sa remplaçante est Laurence Deschamps, maire de Châtelain).
« En revanche, j’ai encore quelques interrogations sur mes mandats de conseillère départementale et de conseillère municipale à Saint-Denis-d’Anjou. Dans tous les cas, je souhaite garder un mandat local. »
Article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 31 mai 2019.
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