Vous venez à Grez-en-Bouère pour une soirée bretonne ce samedi mais que représente pour vous la Mayenne ?
On s’est produit à plusieurs reprises dans ce département. Il n’y a jamais de mauvais et bon public mais on garde de très bons souvenirs des concerts en Mayenne (Laval, Mayenne...). Et puis disons que pour nous qui chantons la Bretagne, la Mayenne est un voisin.
Cinquante ans de carrière en 2019, cette tournée d’adieux s’imposait ?
Pour être plus juste, on préfère dire que nous faisons des concerts ‘‘kenavo’’ (au revoir en breton). Nous battons le record du groupe en France ayant duré le plus longtemps avec le noyau fondateur. C’était un but à atteindre Le précédent record était détenu par les Frères Jacques avec 37 ans de carrière. Cinq décennies, ce n’est pas rien. On vieillit, on ressent une fatigue physique et on préfère arrêter tous en même temps que partir les uns après les autres. Mais cette fin de série de concerts ne veut pas dire pour autant que nous allons arrêter d’écrire des chansons.
Cinq décennies et des titres qui ne prennent pas une ride. à quoi le public de Grez-en-Bouère doit s’attendre ?
Evidemment, il y aura les titres de notre album sorti il y a trois ans La Belle enchantée (le 16e du groupe). Mais le public est aussi souvent dans l’attente de retrouver des standards comme La jument de Michao par exemple. Le tout avec des décors et des tenues pour faire de ce concert un vrai spectacle vivant. On va faire le maximum pour être le meilleur possible (rires).
Interview complète à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 21 juin 2019.
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