Il y a un peu plus d'un mois, samedi 11 mai, près de 80 personnes se mobilisaient devant la mairie de Segré pour montrer leur soutien à trois foyers sans-papiers. Des élus locaux étaient eux aussi présents.
La rencontre avec la sous-préfète reportée
Depuis, la situation s'est dégradé, notamment pour la famille algérienne installée à Segré depuis cinq ans. « La famille est sur le point de se faire expulser », annonce Roland Briend, un des portes paroles du Collectif segréen pour la libre circulation des personnes. Alors qu'une rencontre avec la sous-préfète de Segré-en-Anjou-bleu, Marie Mauffret-Vallade avait été programmée vendredi 21 juin à Segré, celle-ci est finalement reportée à jeudi 27 juin, à 18 h 30. « Mais nous avons voulu maintenir notre mobilisation pour montrer notre soutien face à cette situation actuelle qui s'est déjà présentée pour plusieurs familles et qui se représentera encore. » Une nouvelle mobilisation se profile donc.
Le soutien des jeunes camarades d'école
A partir de 18 h, alors que la Fête de la musique se préparait en centre-ville, près d'une centaine de personnes ont répondu présent devant la sous-préfecture de Segré-en-Anjou-bleu, rue Lamartine. De nombreux jeunes grossissaient également les rangs. « C'est souvent le cas quand on a des familles avec des enfants scolarisés depuis longtemps dans les écoles et collèges », souligne Roland Briend. Les deux grands enfants de la famille menacée d'expulsion (14 et 12 ans), suivent leur scolarité au collège George-Girond de Segré et le troisième (4 ans) est sur les bancs de l'école élémentaire Les Pierres-Bleues de Segré.
Plus d'informations sur la situation de la famille et de la mobilisation des Segréens à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 28 juin 2019, édition papier ou numérique.
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