« En août après la moisson, les agriculteurs partent souvent en vacances. Les mentalités changent... Pour la première fois, cette année, nous avons pris une semaine en juillet. On a eu beau », déclare Jean-Daniel Clémenceau.
Lui, sa femme, Isabelle, infirmière scolaire, Marie, leur fille lycéenne, ont visité les châteaux sur les bords de la Loire (Chambord, Chenonceau...) et le zoo de Beauval... « Les vacances sont, pour nous, synonymes de découvertes et de repos. Si on restait à la ferme, il y aurait toujours à faire. »
Quitter l’exploitation signifie néanmoins trouver quelqu’un à qui confier la ferme : « Pas évident. On laisse une partie de nous-mêmes. Et on se dit pourvu que cela se passe bien. »
« Des agents motivés »
Jean-Daniel s’est installé en 2005 au lieu-dit La Carterie. Dans une autre vie, il entretenait des parcours de golf. « J’ai fait cela une dizaine d’années avant de revenir aux sources, la nature (ses parents étaient agriculteurs, NDLR). »
A 48 ans, éleveur en production ovine viande Bio - avec un cheptel de 340 brebis vendéennes à l’herbe sur 53 ha de terre -, Jean-Daniel n’a qu’à se féliciter du service de remplacement.
Adhérent depuis quatorze ans, il n’a jamais été déçu, sauf une fois au tout début : « Grâce au service, c’est plus simple pour se faire remplacer pour les congés ou quand survient un accident de travail (une entorse par exemple, NDLR), confie l’éleveur.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 23 août 2019.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.