Pour rappel, cette prime exceptionnelle dite Macron du nom du président de la République qui avait incité les entreprises du secteur privé a en verser une à leurs salariés, n’a rien d’obligatoire.
Pourtant, deux millions de salariés en ont bénéficié pour une moyenne de 450 €. Grandes, petites et moyennes entreprises ont joué le jeu.
« On ne peut pas donner que des leçons, et ne pas agir non plus dans le public, surtout quand on a la main sur les décisions », explique Hervé Tison, maire depuis 2008.
Lui et son conseil ont voulu en faire bénéficier leurs dix agents municipaux. Mais ça n’a pas été si simple.
Deux agents ont gagné moins en 2018 qu’en 2017
La réflexion est partie de ce constat qu’on ne peut demander aux autres, ce que l’on ne fait pas soi-même.
Que l’état demande au secteur privé d’offrir une prime exceptionnelle, sans lui-même faire d’effort. Cette réflexion s’est conjuguée par un constat.
« J’ai remarqué que deux de mes agents, malgré le système de prime de la fonction publique, avaient gagné moins l’année 2018 que 2017. Ça se joue à quelques dizaines d’euros près, mais tout de même, cela pose question. »
Surtout que le coût de la vie lui, n’a pas diminué.
Article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 27 septembre 2019.
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