Cancer. Le mot est posé. Aussi douloureux qu’il soit. Quelques semaines après s’être fait retirer la thyroïde, Mélinda Moussu se voit diagnostiquer un cancer au sein de grade 3. C’était début 2018.
« Lors du premier examen, on me dit ce n’est rien, c’est une mastose. Mais l’échographie réalisée trois mois plus tard révèle bien un cancer », se souvient la quadragénaire.
S’ensuit alors une machine infernale
Opération, pose du cathéter, deuxième opération après avoir constaté que le mamelon était atteint puis une série de séances de chimiothérapie. « Le cancer ne fait pas mal. Il est invisible », résume la maman de trois adolescents, pour qui être en arrêt maladie semble au départ inconcevable.
Le soutien essentiel des proches
Infirmière au bloc opératoire du centre hospitalier du Haut-Anjou à Château-Gontier, Mélinda Moussu se retrouve de l’autre côté du miroir. « J’ai toujours été positive, combattante », confie-t-elle.
Elle ne cache pas pour autant les coups de moins bien, les peurs, la fatigue suivant la semaine de traitement. Et les conséquences de ce « poison ». La perte de cheveux ne tarde pas à survenir après la première séance de chimio.
Mélinda a participé à un projet artistique mené par Valérie Wobleski-Moulin
https://www.youtube.com/watch?v=nsHLbOyKCWk
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