[caption id="attachment_28716996" align="alignnone" width="800"] Nolan, 8 ans, dans les bras de sa maman Tiphaine Dorléans en présence du papa,
Jérôme Chapron. (©YG/Haut Anjou)[/caption]
« Mon fils n’est pas un dossier mais un enfant qui a besoin d’aide. » Quand on lui demande d’expliquer de quoi souffre son fils, Tiphaine Dorléans ne sait plus très bien par quoi commencer. Sa priorité est de trouver rapidement une auxiliaire de vie à Nolan.
Elle a un dossier rempli de bilans d’examens liés aux difficultés que Nolan rencontre à l’école de Bel-Air de Combrée (Maine-et-Loire).
Son fils n’avait pas encore trois mois quand sa maman l’a fait examiner la première fois. A l’époque, il souffrait d’un strabisme divergent.
Un retard de motricité
Une autre mauvaise nouvelle est tombée à la fin du CP. Au problème de malvoyance est venu s’ajouter un retard de motricité. Son enseignante craignait des symptômes de dyslexie. Nolan a fait plusieurs bilans avec une psychomotricienne et une orthophoniste.
Pour le corriger, il a été obligé de porter des lunettes très tôt. D’autres examens ont permis de détecter plus précisément sa déficience visuelle. « Nolan est amblyope. Il ne perçoit pas les reliefs », précise la maman.
En CE1, l’année des acquisitions des fondamentaux, Nolan a obtenu de justesse son passage dans la classe supérieure. Nolan a bénéficié de supports adaptés. Son enseignante lui a préparé des documents aux lettres grossies et la famille a investi dans un plan incliné.
Dans un même temps, en accord avec l’équipe pédagogique, un dossier a été monté en vue d’obtenir une Auxiliaire de vie scolaire (AVS) l’année suivante.
« La demande a été déposée à la Maison départementale de l’autonomie (MDA). » La maman semblait confiante. Mais en juin dernier, la réponse est tombée comme un couperet.
Après l’avis défavorable
Dans l’avis défavorable, la MDA indiquait que les besoins de Nolan ne relèvent pas de missions d’aide humaine scolaire mais d’aménagements pédagogiques. Il était indiqué de poursuivre également les soins mis en place et qu’il pourrait être envisagé de faire un bilan en neuropédiatrie.
« Je ne m’attendais pas du tout à cette réponse. On est tous resté un peu bête », ajoute la maman en essayant de contenir sa colère.
A la rentrée du CE2 en septembre 2019, le comportement de Nolan a radicalement changé.
Une bonne nouvelle à Noël ?
« Il se plaint souvent de maux de tête et se fatigue vite. Ses efforts de concentration lui déclenchent des migraines ophtalmiques et des pertes d’équilibre. » La maman justifie la présence d’une AVS.
« Elle permettrait de soulager l’enseignante et d’accompagner Nolan, de l’aider à se concentrer et à ne pas finir épuisé. »
Le nouveau dossier devrait être bouclé après l’IRM programmée lundi 4 novembre. La bonne nouvelle tombera peut-être à Noël ?
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