[caption id="attachment_28995246" align="alignnone" width="800"] Après avoir ramassé les pommes avec ses enfants, c’est toujours en famille
que Ludovic Brielles s’est déplacé à Craon pour les transformer en jus de fruits. (©Haut Anjou)[/caption]
Enfant du bocage normand, c’est pour sauver les vergers et « faire boire à mes enfants quelque chose dont je connais l’origine » qu’Emmanuel Loquet a créé, il y a trois ans, Mouvipress.
S’il est aujourd’hui installé à Notre-Dame-des-Landes, de mi-septembre à mi-décembre, avec un autre collègue, il sillonne les routes des Pays-de-la-Loire, de Bretagne et de Normandie à bord de son camion, transformé à l’intérieur en pressoir mobile.
Jusqu'à 10 tonnes de fruits transformées par jour
Lundi 28 octobre à Craon, Jeudi 31 à Segré... « je collabore avec des entreprises comme Gamm vert qui m’accueillent sur leur parking. Je peux aussi me déplacer pour les professionnels, des particuliers, des collectivités, des associations... »
Et ses journées sont bien chargées avec une quarantaine de clients par jour qui déposent en moyenne 200 kg de pommes. « Je peux transformer jusqu’à 10 tonnes par jour. »
[caption id="attachment_28995293" align="alignnone" width="800"] Emmanuel Loquet s’occupe du remplissage
dans des poches de 3 ou 5 litres. (©Haut Anjou)[/caption]
Ce matin-là à Craon (Mayenne), Ludovic Brielles d’Azé était accompagné de son père et de ses trois enfants, Maël, Héloïse et Antonin. « Nous avons ramassé nos premières pommes il y a un mois et les dernières il y a quelques jours. » Ses sept pommiers ont donné environ 400 kg de fruits qu’il a déposés à Emmanuel Loquet. Quelques minutes plus tard, après avoir été lavés, broyés, pressés, filtrés, et pasteurisés, le précieux jus était prêt à être conditionné en poche de 3 ou 5 litres.
Des pommes, poires, kiwis... et des carottes
« C’est aussi pour ça que j’aime autant ce que je fais aujourd’hui. En plus de rendre un service de proximité, je crée du lien social entre générations, ça a du sens », confie celui qui possède aujourd’hui deux pressoirs mobiles.
Une quinzaine de minutes plus tard, Ludovic et sa famille repartaient avec 71 poches de 3 litres, soit 213 litres de jus de pommes pur jus, conditionné sous vide qu’ils pourront conserver au moins un an. « Et en plus, on sait d’où ça vient », ajoute l’un de ses clients.
Outre les pommes, la majorité de son activité, le pressoir peut également recevoir des poires, des coings, des kiwis ou encore des kiwanos, des concombres tordus d’Afrique. « Dans quelques jours, je vais expérimenter la carotte », complète l’entrepreneur.
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