Au lieu-dit Le Puits à Courbeveille (Mayenne), Thierry Cocandeau, apiculteur, s'est installé depuis 2012. Il a fait construire sa miellerie il y a deux ans.
Le miel provient de ses 300 à 500 ruches réparties sur des ruchers sédentaires avec 25 emplacements constitués de douze à quinze ruches.
Elles sont situées autour de la ferme en zone bocagère et forestière en fonction du type d'exploitations à proximité.
« Le choix de l’emplacement dépend des agriculteurs, s’ils sont ou pas conscients de l’intérêt de l’abeille sur leur exploitation en lait ou élevage en pâturage », déclare Thierry Cocandeau.
« Un service de pollinisation »
« Je travaille avec un rucher constitué de jeunes colonies de l’année d’avant qui vont me servir de prélèvement pour faire mes micro colonies et élever des reines », déclare Thierry Cocandeau.
Un deuxième rucher sert à emmener tous ces jeunes essaims pour faire féconder les reines sur des pôles de fécondation.
Ce sont des ruchers de fécondation, situés à Ahuillé (Mayenne). « J’ai créé un service à la pollinisation. »
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Tous les ans, les arboriculteurs, qui produisent de la pomme ou de la poire, ont besoin de pollinisateurs sur la floraison pour la fécondation de la fleur.
« J’emmène donc entre 80 et 100 colonies sur les vergers. J’ai un contrat avec ceux-ci », explique l’apiculteur.
Des élevages face aux pertes
Chaque année, une perte d’abeilles de 20 % à 35 % en France est enregistrée. « Ici, sur 350 ruches, ce sont 70 à 120 ruches qui sont à remplacer », avoue Thierry Cocandeau.
Sur la période du 15 avril au 30 juin, l’atelier d’élevage débute. « Chaque semaine, entre 25 et 30 essaims sont élevés. »
Et ceci, afin d’en constituer environ 200 de bons, car « sur dix essaims, sept sont bons ». Ils serviront à minimiser les pertes.
Un atelier d'élevage
L’apiculteur dispose d’un atelier d’élevage avec quatre ruchers. Deux sont dédiés exclusivement à l’élevage des reines et à la création d’essaims.
Ils se situent à proximité de la ferme afin de faciliter le travail de suivi et de surveillance.
Un autre comprend 40 jeunes colonies de l’année pour la production de cellules royales, de reines et d’essaim. Un quatrième pour la fécondation des jeunes reines et le suivi des essaims sur Ahuillé.
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