En Australie depuis le 23 septembre 2019 dans le cadre d'un tour du monde, Laura Foujanet a eu l’occasion ces derniers jours de se rendre compte concrètement des incendies dévastateurs.
Après avoir passé Noël à Melbourne, cette jeune esthéticienne de 26 ans, qui a passé une partie de ses années collège à Ménil (elle était scolarisée au collège Jean-Rostand de Château-Gontier), a rencontré quelques difficultés pour rejoindre Sidney.
Des températures excessives
« La route entre Eden et Wollongong était fermée à cause des feux. On a dû bifurquer par les terres pour rejoindre Canberra où l’atmosphère était respirable mais troublée quand même par la fumée. »
« Le pire a été de traverser la route près des Blue mountains, avec là encore beaucoup de fumée, des températures excessives qui nous empêchaient de respirer et nous piquaient les yeux. »
[caption id="attachment_30806651" align="alignnone" width="800"] Sur le trajet vers Port Stephens, mercredi 15 janvier, Laura a assisté en direct à un départ de feu. (©Photo transmise)[/caption]
Elle a par ailleurs eu l’occasion de visiter un hôpital de koalas à Port-Macquarie. « Ils ont besoin de beaucoup de bénévoles pour aider tous ces animaux. Et d’ailleurs, ce jour-là, de nombreux journalistes du monde entier étaient présents. »
La suite de son voyage se poursuit : « En redescendant sur Port Stephens, on a vécu un incendie sous nos yeux. Mercredi 15 janvier 2020, des braises d’un ancien feu de forêt ont été réanimées par le vent, non loin des habitations. »
Depuis quelques semaines à Sidney
Originaire de Villiers-Charlemagne (Mayenne), Flavie Bellier est arrivée il y a quelques semaines à Sidney. La jeune fille, qui rêvait de découvrir l’Australie, vit au quotidien l’une des plus grosses catastrophes que le pays ait connue.
« Depuis toute petite, l’Australie me fait rêver. Je savais qu’un jour, j’irais là-bas. » En master 2 de commerce international, Flavie Bellier a réussi à décrocher un stage de six mois à Sidney.
« Quand j’ai vu la tournure que prenaient les évènements, j’ai rapidement pu parler à des gens sur place qui m’ont rassurée sur les conditions de vie à Sidney. Mes parents, forcément, étaient inquiets, mais aujourd’hui je peux le dire, où je suis, c’est moins pire que ce que l’on peut penser. »
Cela fait maintenant près de trois semaines que la Caropolitaine de 22 ans a atterri au pays des kangourous.
Vérifier la qualité de l’air tous les jours
« Tous les habitants consultent régulièrement une application sur leur smartphone pour vérifier la qualité de l’air. » Et elle ne cache pas que, certains jours, « en fonction du vent notamment, la ville est recouverte d’une épaisse fumée accompagnée d’une odeur particulière. On nous conseille, dans ces cas-là, de ne pas sortir mais ça n’est arrivé qu’une journée ou deux ».
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