Pour suivre son mari qui a été muté à Toulouse, Soizic Ordonaud quitte la présidence de Saint-Vincent de Paul.
"Ça faisait deux ans que j'étais présidente."
L'association catholique vient en aide aux plus démunis. "La première règle de Saint-Vincent-de-Paul, ce sont les visites à domicile", rappelle la présidente sortante, qui est également AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap).
Davantage d'actions
Soizic Ordonaud a remis les visites auprès des personnes isolées au cœur de l'action de l'association.
"On a élargi le champ d'action. On travaillait notamment avec le CCAS et la Maison des solidarités (MDS). Maintenant, on fait aussi avec la Mission locale, Asure et les assistantes sociales du lycée et du collège."
Et d'ajouter : "On a aussi élargi géographiquement. Il n'y a pas que la MDS de Segré. Il y a aussi celle de Vern-d'Anjou, Pouancé."
Soizic Ordonaud a aussi mis l'accent sur le travail d'équipe au sein du bureau.
"Dès le départ, j'ai bien voulu du poste mais j'ai demandé à ce qu'avec Marie Ardon, la secrétaire, on travaille à deux. En gros, c'est une présidence à deux. En charge mentale, je voulais que ce soit partagé."
Et de poursuivre : "Quand notre trésorier est parti, Patricia Guineheux a rejoint notre binôme, qui est devenu un trinôme. Ça permet d'avoir un recul parfois sur des situations, d'en parler, de ne pas prendre des décisions seules. Quand il y a des problèmes, il est bon de pouvoir se libérer auprès de l'autre", déclarent-elles.
Un travail d'équipe
Au sein du bureau, elles vont continuer de fonctionner à trois, voire à quatre, avec peut-être une secrétaire. Marie Ardon va officiellement devenir vice-présidente tandis que Stéphanie Lardeux vient remplacer Soizic Ordonaud à la présidence.
"J'étais infirmière libérale. À la retraite depuis un an, je voulais intégrer Saint-Vincent-de-Paul depuis longtemps. J'en avais fait partie il y a trente-cinq ou quarante ans", se présente Stéphanie Lardeux.
Dans la continuité de sa carrière passée, elle veut continuer d'aider encore plus de personnes âgées.
"On sait qu'il y a des personnes isolées mais c'est très difficile de les identifier parce que les médecins, les infirmières sont soumis au secret professionnel", explique la nouvelle présidente.
Et d'insister sur l'importance des près de 70 bénévoles : "Ils ne comptent pas leur temps. On n'est rien sans eux."
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