Cossé-le-Vivien. Médaillée aux Jeux Olympiques, elle sensibilise à la pratique du sport

Manuèla Montebrun, double médaillée de bronze aux JO, a répondu aux questions des élèves de 5^e et 6^e du collège Saint-Joseph, vendredi 23 février.

L'athlète mayennaise, neuf fois championne de France de marteau, s'est prêtée au jeu des questions-réponses dans le cadre de travaux sur le thème des Jeux olympiques que décline l'établissement.

Certains iront voir d'ailleurs des épreuves paralympiques

Trois Olympiades

La championne leur a expliqué qu'elle retient surtout ses premiers JO à 20 ans, en 2000 : "Être dans le défilé derrière le drapeau, ça marque, c'est très impressionnant."

Elle a moins aimé ceux de 2004 car "ma saison avait été compliquée et j'y suis allée en pensant que je ne réussirai pas et quand vous partez dans cet esprit, quoi que vous fassiez, et bien effectivement vous n'y arrivez pas", a-t-elle passé comme message.

Ces derniers jeux de 2008 "ceux de la réconciliation étaient déjà réussis quand j'ai fini cinquième" explique l'athlète qui sera finalement classée quelques années plus tard 3^e (et donc médaillée de bronze) à la suite d'éliminations pour dopage d'adversaires classées devant elle. "J'ai eu autant de médailles en activité qu'à la retraite !", s'amuse l'ancienne athlète de haut niveau.

Prévoir un plan B

Les collégiens ont appris que son record s'établit à plus de 75 m, "mais comme je l'ai réalisé sur un terrain en pente de 3 pour mille, au lieu des 1 pour mille maximum, il n'a pas été homologué, alors que ça n'a dû me faire gagner que trois centimètres."

Son record officiel personnel restera donc en dessous des 75 m.

Elle les poussera à faire du sport : "J'ai commencé par le foot, puis je suis venu à diverses disciplines de l'athlétisme. Ce qui m'aurait gênée dans la vie ? Ça aurait été de ne pas faire de sport, quel qu'il soit, je voulais pratiquer un sport."

Et de les conseiller : "Il faut travailler à l'école, car quand vous êtes athlète si votre corps vous lâche ou que vous avez un accident, c'est fini du jour au lendemain. il faut avoir un plan B", explique Manuèla qui travaille aujourd'hui pour Jeunesse et sports.