Concrètement, à quoi ressemblerait cette télémédecine de demain ? Réponse avec Guillaume Kirsch, développeur en informatique, implanté à Segré. C’est lui qui a mis en place la plateforme. « Ce que nous avons imaginé, c’est de mettre en place une cabine qui pourrait se déplacer. Cette unité permettrait d’accueillir des patients qui entreraient en contact avec un médecin via un écran. Le patient aura autour de lui une quinzaine d’outils de base lui permettant de réaliser un diagnostic. Il serait évidemment guidé par le médecin à distance. » Parmi les outils de diagnostic, on retrouverait laes fondamentaux : stéthoscope, tensiomètre, thermomètre, balance, dermatoscope, otoscope, appareil à glycémie, ou encore électrocardiogramme.« Attention, préviennent les entrepreneurs, il ne s’agit pas d’autodiagnostic puisque les mesures seraient commandées par le médecin puis envoyées à ce dernier ».Pas de risque de triche ou d’erreur d’interprétation donc.
Cette unité prendrait la forme d’un véhicule de secours et d’assistance aux victimes utilisé par les pompiers. « Si on a une idée bien claire de ce que l’on veut, on ne s’interdit pas des évolutions », explique Guillaume Kirsch. Différentes formules d’utilisation sont ainsi à l’étude. Les porteurs du projet ont également imaginé une unité fixe présente par exemple dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Sept entrepreneurs de Segré, du sud-Mayenne et de Vendée
Autour de la table, ils sont sept à avoir lancé les bases du projet. On y retrouve les Segréens Guillaume Kirsch, développeur en informatique et Tony Raitière, domoticien ; les Vendéens Joël Sarlot, ancien député et conseiller régional, Nathalie Battelli, communicante et Nicolas Guitton, conseiller auprès des entreprises et enfin les Mayennais, Pascal et Régine Cadeau, gérants des résidences Hisia.
« Le projet est né d’un constat très simple : certains départements souffrent de désertification médicale. Nous nous en sommes rendu compte en créant de nouvelles résidences. Nous avions de grandes difficultés à faire venir des médecins auprès de nos résidents », raconte Pascal Cadeau.
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