Les élus ont été invités à débattre sur le rapport définitif de la chambre régionale des comptes, qui a analysé la gestion de la Communauté de communes Anjou Bleu des années 2019 et les suivantes.
Au débat le 11 septembre, ce qui concerne le bassin de vie, les équipements et les services de Candé, dont la piscine fait partie. Lecture a été faite de l'extrait relatif au bassin de vie de Candé.
Plus d'équipement à Candé, les scolaires vont à Segré-en-Anjou-Bleu
Le président actuel d'Anjou Bleu communauté ne souhaite pas réaliser ce transfert car, selon les données qu'il a communiquées à la chambre, "les usagers précités viennent pour partie de l'extérieur de l'EPCI. La Chambre a constaté néanmoins que 76,4 % proviennent des deux EPCI réunis au sein du PETR de l'Anjou Bleu (ABC et Vallées du Haut-Anjou)".
Il reste que, dans ce contexte, la commune de Candé a cherché à constituer un syndicat mixte avec d'autres communes en dehors de l'EPCI, mais cette démarche n'a pas abouti.
Le bassin de vie candéen n'a donc plus d'équipement de natation scolaire et de loisirs et les usagers se rendent massivement à celui de Segré-en-Anjou-Bleu, qui dispose d'un important centre aquatique.
"Sans pour autant promouvoir la dissémination des piscines sur le territoire intercommunal mais au regard des financements publics investis dans cet équipement candéen, la chambre invite Anjou Bleu communauté à mieux prendre en compte l'existence de cet équipement et à déterminer les conditions de sa remise en service. L'EPCI contribuerait ainsi à assurer les équilibres nécessaires entre les différents bassins de vie présents sur son périmètre", mentionne le rapport.
"La piscine est provisoirement fermée, en sachant que la période actuelle de fin de mandat n'est pas la plus propice à une évolution"
La chambre régionale des comptes avait invité la commune de Candé (lors du contrôle effectué à Candé), à étudier les conditions du transfert de la piscine de Candé à l'intercommunalité.
Les élus s'interrogent sur la réponse du président de l'EPCI, Gillles Grimaud, selon laquelle " il n'est pas hostile à cette remise en service (la piscine de Candé), et à contribuer au financement de l'équipement, mais il ne souhaite pas pour autant en déclarer l'intérêt communautaire ".
En réponse, Pascal Crossouard, maire de Candé, a indiqué à la Chambre que "les élus municipaux percevaient favorablement cette position ". Cette question reste donc à l'ordre du jour.
" La piscine de Candé est toujours provisoirement fermée, en sachant que la période actuelle de fin de mandat n'est pas la plus propice à une évolution ", va conclure le maire de Candé.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.