« Un membre de l’association est passé récemment devant la société et a constaté que les sas pour la décharge des camions ainsi que la porte au niveau de la méthanisation étaient grands ouverts, ce qui est strictement interdit », peste Nelly Goetghebeur, la présidente d’ARFOE.
Dévaluation immobilière de 15 %
Cette dernière a également contacté la Dreal (direction régionale de l’aménagement et du logement) pour réclamer les résultats des analyses effectuées au niveau de la torchère et du cogénérateur numéro 2. « Sans nous transmettre les valeurs, on nous a assuré que les résultats étaient conformes hormis pour l’oxyde d’azote qui connaît un léger dépassement. Dans sa réponse dans le journal du Haut Anjou du 22 juin, Méta-Bio énergies assurait pourtant que toutes les analyses étaient conformes à l’arrêté préfectoral, ce qui est donc faux .»
Enfin, Nelly Goetghebeur a fait estimer sa maison par un notaire. « Nous avons été malheureusement informés qu’une dévaluation de 15 % était systématiquement opérée sur la valeur de notre bien dû aux problèmes récurrents venant de l’exploitation. »
Pour ARFOE, le combat va continuer et des rendez-vous vont être sollicités avec des élus et les autorités locales.
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