A l’origine, rappelle Jacques Morin, ex-directeur technique du Carré scène nationale, d’abord responsable à l’office social et culturel de la ville de Château-Gontier dans les années 80, « La Chalibaude a connu une année zéro en 1988 avec la manifestation Le Marathon Molière organisé par le théâtre des Deux Rives », dont faisait partie Jacques Morin.
Des formes courtes
Plus de 45 heures de théâtre, un record inscrit dans le Guinness des records. « L’adhésion du public était absolument inattendue », se remémore Michel Auger de l’office social et culturel. Si bien qu’en 1989, année du bicentenaire de la Révolution, a vu le jour La Chalibaude pour la première fois. Le nom fut emprunté aux feux de joie de la Saint-Jean après la Révolution, appelé “Chari baude”. « Des centaines de personnes se sont agrégées à l’événement, à la base festival de théâtre dans la rue, avec le crieur Albéric Valais. »
Quand les Deux rives ont fêté leurs dix ans, en 1994, un pas a été franchi. « Le rendez-vous festif s’est mué en une déambulation théâtrale. Des commandes ont été passées à des compagnies, des formes courtes de 15 à 20’, à voir dans cinq stations comme le Bout-du-Monde, la place Jean-Bourré, les Promenades...», se souvient Maurice Cosson, directeur du Carré de 1995 à 2005.
Il complète :« La Chalibaude mêlait le théâtre et la musique, ainsi on a eu les Tambours du Bronx en 1992 au foirail. Les compagnies se produisaient à trois reprises. On a eu, par exemple, Un Grand malade imaginaire mémorable, avec ses échasses, au Bout-du-Monde. Le Carré alors prestataire artistique et communication de la Chalibaude jouait l’alternance entre le faubourg et la haute ville. En 2000, La Chalibaude avait lieu partout en ville. à partir de 2003, on est allé chercher des spectacles tout-fabriqués exprès. »
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 21 juin 2019.
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