Installés dans un coin du marché aux veaux, quelques commerçants continuent de faire vivre le marché aux moutons.
« Il y a dix ans, il y avait plus de 200 moutons chaque semaine », lâche Rémi Bourdoiseau, négociant en ovins. « Depuis ce moment, de nombreux éleveurs ont pris leurs habitudes ailleurs et ont trouvé d’autres solutions », poursuit Jean-Yves Mithouard, un autre négociant en ovins.
La taxe véhicule supprimée
Une situation délicate que la Société anonyme d’économie mixte (SAEM) du parc Saint-Fiacre, qui gère le marché, espère débloquer.
« Nous avons supprimé la taxe véhicule depuis le 5 septembre pour motiver les apporteurs à se déplacer en réduisant les droits d’entrée », assure Jean-Jacques Gendry, responsable du marché.
D’autant que Château-Gontier est le dernier marché aux moutons de toute la région dans un contexte général où le commerce d’ovins et de caprins se porte bien. « Il y a une vraie demande des abattoirs actuellement. C’est pour ça qu’on aimerait avoir un panel d’animaux plus étoffé », résume Rémi Bourdoiseau.
Article complet à rertrouver dans le Haut Anjou du vendredi 20 septembre 2019
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