Neuf élèves de première et terminale du lycée Blaise-Pascal, à Segré, parmi lesquelles Lanaé, Juliette, Romane et Lou-Naël, sont parties en voyage scolaire à Bari, en Italie, du 4 au 11 avril. Elles ont été accompagnées par deux enseignants : André Roland, retraité mais initiateur de l'échange, et Sophie Ménard.
Pouvez-vous résumer ce séjour ?
Sophie Ménard : Le séjour a été positif en tout point, humain, culturel, linguistique. L'immersion en famille a permis aux élèves de faire de considérables progrès dans la langue de Dante. C'est un plaisir pour moi, mais aussi pour elles, de les entendre s'approprier l'italien avec une relative aisance. Cet échange se prolonge via les réseaux sociaux. Je ne peux que souhaiter qu'il se poursuive également au cours de leur futur cursus scolaire et universitaire. Je compte aussi sur mes neuf élèves pour qu'elles motivent d'autres jeunes à apprendre l'italien.
Quel est votre meilleur souvenir ? Quelles sont les visites que vous avez faites ?
Lanaé : Sans hésiter, le bleu de la mer Adriatique.
Juliette : Et aussi un accueil à l'italienne, chaleureux tant dans l'école que dans nos familles.
Romane : On a toujours eu beau temps mais j'ai aussi un mauvais souvenir avec l'une de nos valises qui a mis deux jours supplémentaires au retour. La visite du Bari historique était incontournable avec des ruelles étroites et pittoresques, la basilique Saint-Nicolas, la cathédrale Saint-Sabin.
Lou-Naël : On nous a montré aussi que la région des Pouilles gardait encore trace des Byzantins, des Normands, Souabes, Aragonais et même Angevins... On a visité les villes anciennes de Alberobello, Polignano a mare et Monopoli.
Avez-vous découvert la nourriture italienne ?
Lou-Naël : La focaccia est un pain bien garni. Le panzerotti est un beignet salé, c'est une vraie spécialité des Pouilles.
Lanaé : Ils ont aussi beaucoup de plats à base de poissons, comme les calamars.
Avez-vous beaucoup parlé italien ?
Juliette : C'est quand même le but. Nos correspondantes italiennes sont venues à Segré en octobre, ce sont elles qui parlaient un peu en français. À notre tour, à Bari, on parlait en italien. L'important était de se faire comprendre.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.