Le 3 juillet, le conseil municipal a de nouveau abordé la question de l'accès au village de Montlambert. Face à une situation complexe, les élus étudient l'ensemble des solutions possibles pour éviter que ce dossier ne débouche sur une impasse, tant administrative que routière.
Un itinéraire, accès historique au village, utilisé par les randonneurs
Monsieur De Kerautem, propriétaire de l'étang, a proposé de racheter la digue - soit environ une centaine de mètres de voie communale - pour l'euro symbolique. En contrepartie, il s'engagerait à garantir un droit d'accès au vieux moulin à eau, propriété de la commune. Toutefois, cette offre implique la suppression de toutes les servitudes existantes (canalisation d'eau potable, ligne téléphonique) et suppose l'interdiction totale de la circulation automobile sur cette portion.
En cas d'acceptation, l'accès historique au village par cette route deviendrait ainsi une " voie sans issue ", et le chemin provisoire aménagé par la commune resterait le seul accès possible. Cela soulève également la question du passage des randonneurs, qui utilisent régulièrement cet itinéraire.
La circulation automobile n'est pas à l'origine du problème
Le conseil municipal a rejeté cette proposition dans son intégralité. Une contre-proposition est en cours d'étude.
Les élus ont justifié leur refus en avançant plusieurs arguments : accepter cette offre reviendrait à condamner définitivement l'accès au village via la voie communale VC 107. Cela impliquerait des coûts très élevés pour la collectivité, liés au déplacement des réseaux (eau potable et télécommunications), ainsi qu'à l'acquisition de terrains avoisinants. Il serait alors nécessaire de créer un nouvel accès durable, incluant la réalisation d'une voie de contournement avec fossés et dispositifs de sécurité.
Des dépenses ont déjà été engagées pour aménager une voie d'accès temporaire. La commune a également financé une étude géotechnique afin de déterminer les causes de l'affaissement constaté. Les conclusions de cette expertise indiquent que la circulation automobile n'est pas à l'origine du problème.
Enfin, la réparation de la digue est jugée essentielle, car elle relève de l'intérêt général et de la sécurité publique.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.