Cette passion pour ces oiseaux originaires d’Australie et reconnaissables à leurs couleurs exotiques est née de son mari, il y a plus de six décennies. « Lorsque nous nous sommes connus, il possédait déjà des perruches, explique Yvette Touleau. Il a toujours eu cette passion pour les oiseaux. Depuis son décès, je continue à en élever. Une centaine environ. »
Dans sa maison à Château-Gontier, le chant des oiseaux vous accueille. Et loin des cris étourdissants des tourterelles, le son reste plutôt agréable.
Deux prix nationaux
Doyenne de l’Amicale des oiseaux castrogontériens (AOC), la retraitée, qui fêtera ses 79 ans le mois prochain, ne peut s’empêcher de monter « au minimum deux fois par jour » l’escalier qui donne sur l’espace où se trouvent les cages de ses protégés. « En période de reproduction, comme actuellement, c’est un peu plus », souligne-t-elle le sourire en coin. Soin, nourriture, entretien des cages... les missions sont multiples.
Si elle consacre un budget de 70 euros d’alimentation tous les deux mois, c’est surtout la passion pour ses oiseaux qui prime avant tout pour Yvette Touleau. Et la compétition. Car, oui, l’ancienne assistante maternelle de profession emmène régulièrement ces diamants de Gould devant les juges des concours.
Et la beauté de ses oiseaux a une nouvelle fois été récompensée il y a quelques semaines. « Elle ne le dira pas d’elle-même mais elle a remporté deux titres de champion de France à Beaurepaire (Vendée) », confie une de ses amies et membre de l’association.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 6 octobre
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