Une semaine après avoir manifesté devant l'établissement, les parents d'élèves de l'école de Fromentières était de nouveau mobilisés ce vendredi 16 février. Juste avant la rentrée des enfants en classe, ils étaient nombreux à protester contre la menace de fermeture de la cinquième classe de l'école en septembre prochain.
Les parents ont également pris la décision de bloquer l'accès des classes aux insititutrices pour la journée. Ce sont donc une vingtaine d'entre eux qui s'occupent des enfants dans les différentes classes de l'établissement.
Le village de Fromentières mobilisé contre la fermeture de la 5e classe
"Avec cette fermeture, nous aurions 27 élèves par classe, à 3 niveaux pour trois des quatre classes. Autant pour les institutrices que les enfants, ce ne sont vraiment pas de bonnes conditions de travail", avance Aurélie, membre du conseil d'école.
Un nouveau rassemblement est prévu à la sortie des classes, à 16h30, pour renouveler leur volonté de sauver cette cinquième classe à la rentée.
Les parents sensibilisés à Bouessay
Jeudi 15 février, entre 16h30 et 19h, parents, grand-parents et élus étaient, eux aussi, mobilisés à hauteur du rond-point principal de Bouessay, à quelques mètres de l'école, pour sensibiliser les habitants sur la menace de fermeture de la quatrième classe.
Déjà dans le viseur de l'Inspection d'académie à la rentrée dernière, l'école fait partie de la liste des établissements mayennais qui perdrait une classe en septembre. "La commune investit pour accueillir de nouvelles familles avec la réalisation de lotissements et dans l'autre sens on nous enlève ce qui fait vivre le village, à savoir une classe d'école", se désole le maire Daniel Pinto.
Aux côtés des parents d'élèves, le premier édile n'a pas hésité a arrêté les automobilistes pour les sensibiliser sur la situtation planant sur l'établissement. L'association des parents d'élèves organise d'ailleurs ce samedi 17 février (9h - 12), une rencontre-découverte à l'école. Un rendez-vous "pour montrer que nous sommes actifs et que nous voulons absolument garder notre classe", résume Valérie Guiouillier, présidente de l'association.
Plus d'informations à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 16 février 2018.
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