Il y a une semaine, samedi 17 novembre, ils étaient un peu plus de 280 000 mobilisés en France (selon les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur). Aujourd'hui on les appelle les Gilets jaunes. La journée du 17 novembre, c'était "leur" journée. Mais depuis, beaucoup continuent à montrer leur « mécontentement face aux politiques du gouvernement. On en a marre des taxes ! », martèle un homme, bonnet sur la tête. Et gilet jaune sur les épaules, bien sûr.
Certains ne sont pas prêts à lâcher l'affaire, loin de là. C'est justement le cas dans les rues de Segré. Toute la semaine, les Gilets jaunes sont restés mobilisés. Le plus souvent à deux points stratégiques : le rond-point de l'Europe et celui du Super U. Mais certaines tensions se font tout de même sentir dans les rangs, notamment à propos des choix d'organisation. Barrage ou pas barrage ? Blocage des grandes surfaces ou non ? Plus d'actions ou non ?
Barrages filtrants
Samedi 24 novembre, ils étaient à nouveau nombreux à se mobiliser. « On est là depuis ce matin. Depuis 8 h », annonce une femme, assise près du rond-point du Super U. « On était là toute la semaine. Moi, je suis ici depuis lundi », lâche une autre jeune femme. A 16 h 30, ils étaient un peu plus d'une centaine à maintenir un barrage filtrant près du Super U.
« Et il y a d'autres rassemblements, des petits groupes qui bougent un peu partout dans Segré », annonce une retraitée qui semble frigorifiée. En effet, un groupe revient justement du rond-point de l'Europe en effectuant une opération escargot sur la route. Le tout sous les yeux des gendarmes présents pour assurer le bon déroulement de la mobilisation.
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