« Nous devions régulariser le dossier. Notre arrêté d’autorisation date de 2002. Or, le site a énormément évolué notamment du fait de la crise qu’on a connue. Le but est aussi d’intégrer dedans nos futurs investissements », explique Eric Dussous.
La volonté de Lactalis est claire : « Il s’agit de pérenniser le site.»
Capacité fromagère quasiment atteinte, des marges pour la poudre
Ce site, a depuis la crise, connu des investissements de douze millions. Il collecte 260 millions de litres de lait de 560 producteurs « auxquels il faut ajouter 25 millions de litres de lait bio pas encore collectés dans le territoire, mais transformés à Craon ». La partie fromagère atteint 14 000 tonnes, pour une capacité de 16 000 tonnes.
A lui seul, « le Chaussée aux moines, qui va fêter ses 50 ans cette année, représente les deux tiers. » 225 personnes y travaillent.
L’activité séchage «a connu une crise, mais nous nous relevons ; nous repartons ; nous avons réinvesti et redonné des garanties». 9 000 tonnes de poudres sont produites pour une capacité de 25 000 tonnes.
« Beaucoup de clients nous ont re-suivis. Il y a une marge importante pour développer l’infantile. 240 personnes travaillent sur cette activité complexe qui s’est encore complexifiée avec la crise. »
Le site compte donc 445 personnes actuellement « contre 550 avant la crise. »
Lire l'article complet dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 29 mars 2019.
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