C’est une décision qui « satisfait » les trois associations de protection de l’environnement (France nature environnement Pays de la Loire, Fédération pour l’environnement en Mayenne et Entre Taude et Bellebranche).
Par ordonnance du 10 avril, le juge des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Laval a « imposé à Aprochim le respect des normes de qualité dans l’environnement sous astreinte de 10 000 euros par dépassement ».
Les associations pointaient du doigt « la pollution récurrente depuis plus de huit ans » de l’usine, située à Grez-en-Bouère, spécialisée dans le traitement des déchets souillés par les PCB (polychlorobiphényles).
« Aprochim doit respecter les règles fixées »
Contacté, le coprésident d’Entre Taude et Bellebranche indique que « cette décision prouve donc bien qu’il y a un trouble grave au voisinage ». Benoît Marichal ajoute : « Nous ne sommes pas contre l’activité de l’entreprise. Mais il faut qu’elle respecte les règles fixées. »
Dans un communiqué signé par les trois associations, l’administrateur référent de France environnement en Mayenne, Albert Badier, indique que « chaque acte de pollution pèsera désormais sur les finances de l’entreprise ».
En 2017, alors qu’une explosion avait eu lieu sur le site en octobre, « l’Etat a imposé à l’entreprise de respecter des normes de qualité dans l’environnement car il a été établi par expertise scientifique qu’Aprochim est bien la source de la pollution», rappelle pour sa part le président de France nature environnement Pays de la Loire, Christophe Gavallet.
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