1016. C’est le nombre de cases d’un mètre sur un mètre, dessinées à la chaux sur le terrain d’entraînement du club de football qui se transforme en échiquier de bataille navale. Elles servent au traditionnel loto-bouse de fin de saison.
Le principe : vous achetez une ou plusieurs de ces 1016 cases, qui sont ensuite de manière aléatoire positionnées sur le quadrillage.
Si une vache “bouse” sur votre case, vous gagnez.
Une nutrition contrôlée pour de bonnes bouses
Cette animation attire son public, rivé sur les trois vaches et leurs deux remplaçantes. Car il ne s’agirait pas que rien ne vienne !
Franck Poché, adjoint, et agriculteur de la commune, est le préposé à cette mission. «Ce sont des vaches taries qui vont vêler dans un mois. Elles vont peu à l’herbage car l’herbe du printemps occasionne des bouses molles. Nous ne verrions pas bien où elles tombent surtout si les vaches se déplacent.»
L’animation est assurée depuis quelques années par Jean-François Gaumé qui, au micro, commente la partie. Dimanche 12 mai, à 18 h 30, trois vaches (Gelée, Indienne et Ikéa) font leur apparition sur le terrain. En dix minutes, deux bouses tombent !
Longue attente pour la bouse valant 300 €
Mais pour celle de 300 €, le suspense fut à son comble.
Une demi-heure après, toujours rien. Il est alors décidé de faire rentrer les deux remplaçantes : Jacinthe et Madonna. Le public a les yeux rivés sur le fessier des cinq femelles qui se font attendre.
Puis la délivrance ! C’est finalement Indienne qui “bousera” (comme l’année dernière) pour l’octroi du plus gros lot.
Signalons, enfin que le loto-bouse de Saint-Quentin-les-Anges fut l’objet d’une question récemment du jeu de France 2, animé par Olivier Mine : Joker. «On est connu au niveau national !», lance Jean-François Gaumé.
Article complet à retrouver dans notre édition du vendredi 17 mai 2019
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