A l’époque membre de la compagnie de théâtre des 2 Rives, il a participé, en 1988, au Marathon Molière. Le succès donna des idées.
L’année suivante, Michel Auger, responsable de l’office social et culturel de la ville eut l’envie d’organiser avec ses amis comédiens des 2 Rives une fête théâtrale.
« Il fallait donner de la voix »
« Une déambulation avec des représentations théâtrales courtes qu’on avait déjà jouées. On a été dépassé par l’adhésion des spectateurs, venus par centaine, déclare Albéric Valais. Il fallait trouver le moyen d’emmener les gens d’un point à l’autre dans la ville. Il devait y avoir quatre ou cinq lieux. Je faisais des liens entre les noms de rues ou les pièces qu’ils allaient voir. On n’était pas sonorisé. Il fallait donner de la voix ».
Albéric se rappelle la tête du public « lorsqu’en bas de la rue de l’Enfer sortant d’une bouche d’égout, un comédien, Jean-Claude Maussion déclama un texte des Thénardiers. C’était magique ! L’effet de surprise était garanti . On n’a jamais retrouvé cette énergie après. Les gens étaient acteurs. Aujourd’hui, on a un beau festival de théâtre de rue avec des spectacles commandés ».
Article et programme complet de La Chalibaude à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 28 juin 2019.
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