« J’ai rencontré Robert Tatin aux débuts des années 70. Nous avions des amis communs. J’étais directeur du centre de formation des apprentis de la chambre des métiers de la Mayenne , après avoir travaillé dans l’industrie puis l’enseignement », se remémore Jean-Yves Gougeon, 78 ans.
Breton d’origine, ce Lavallois a présidé la toute première association de défense des œuvres du musée de Cossé, « à la demande de Lise (la femme de Robert Tatin, NDLR). J’en ai été le président de 1972 jusqu’à la mort de Robert en 1983 ».
Un humaniste angoissé
Jean-Yves Gougeon découvre alors l’homme, l’humaniste qu’est Robert Tatin : « Il surprend, intimide par ses éclats de voix. Il étonne par sa connaissance de l’art et de la culture. Robert a finalement toujours cherché à faire une synthèse entre le monde oriental et le monde occidental, entre les différentes civilisations.
« Il s’inquiétait de la religion, de la guerre, de la misère, du bonheur, du malheur, poursuit Jean-Yves Gougeon. C’est sans doute pour oublier toute cette agitation du monde, qu’il disait tendre à se faire, à travers son œuvre, un corps sain, un esprit clair pour déboucher sur un cœur humain... ».
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 4 octobre 2019.
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