Dans le Pays de Château-Gontier, s’il y a bien une commune où l’insuffisance de réseau est manifeste c’est Ménil. « Selon les opérateurs, ça varie, explique une habitante. Chez Free et SFR par exemple, on ne capte pas du tout alors qu’avec Orange, il y a plus de chance. » Même son de cloche au camping. « Le réseau est totalement aléatoire. Un jour, dans un chalet, je vais pouvoir passer un appel et le lendemain, au même endroit, il peut n’y avoir aucun signal », complète l’hôtesse d’accueil. Et ne parlons pas d’envoyer des MMS (texte avec photo) ou encore de se connecter à Internet. A Ménil ou encore Saint-Laurent-des-Mortiers, Pommerieux, c’est mission impossible.
Dernièrement, le Département a convié les quatre opérateurs à une réunion à laquelle seule SFR, Orange et Bouygues avaient répondu présent. Une nouvelle entrevue pourrait avoir lieu à la rentrée de septembre « pour maintenir la pression », assure Philippe Henry, vice-président du Conseil départemental en charge de l’aménagement du territoire. « D’ici à 2020, les opérateurs ont l’obligation de déployer leur réseau dans des zones dites prioritaires. Elles représentent 160 communes en Mayenne, soit 35% de la population », souligne Alain Voisin, responsable du service technologies de communication au Conseil départemental.
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