Metteur en scène pour la nouvelle pièce de la compagnie Du carreau de la fenêtre, on voit le monde entier, Mickaël Di Sparti parle de La Cantatrice chauve, d'Eugène Ionesco. Les représentations auront lieu au château de la Lorie le 30 juillet et le 6 août, à 20 h 30.
Quel est le profil de votre compagnie de théâtre ?
Mickaël Di Sparti : Nous sommes attirés par des textes au départ assez classiques, sachant qu'un excellent texte est intemporel et peut être abordé de mille façons. L'an dernier nous avions joué L'Île des esclaves de Marivaux, avec notre propre vision. Là encore, La Cantatrice chauve, d'Eugène Ionesco, nous avons voulu la rendre plus accessible. C'est une revisite totale car nous l'avons située dans un pub anglais.
Pourquoi avoir choisi cette pièce ?
M. D. S. : Tout d'abord, c'est la pièce emblématique du théâtre de l'absurde, et c'est parlant pour nous. C'est la première pièce de cet auteur franco-roumain. Elle a été jouée pour la première fois en 1950 et est toujours à l'affiche au théâtre de la Huchette, à Paris. Un record. En la revisitant, on invite le spectateur à nous suivre dans nos délires, tout en remettant au goût du jour une grande œuvre.
Quelle est l'histoire ?
M. D. S. : Un couple en invite un autre et l'ennui s'installe quand deux personnages, dont un pompier, vont venir dynamiser la soirée. Ambiance pub anglais, un air de Queen sur scène, a capella, et six acteurs très investis : Sophie Royer, Soraya Bitard, Marion Roy, Sébastien Jégou, Tiph Courau, Anthony Ponzio et Mickaël Di Sparti. Notre compagnie a la chance d'avoir été repérée pour son audace et son jeu et elle bénéficie du soutien du département de Maine-et-Loire.
Pratique : Informations et réservations à resalacantatrice@gmail.com, au 06 82 70 65 22 ou sur place.
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