Le phénomène ne date pas d’hier, mais en ces derniers temps, la rue Pasteur c’est plutôt boutique vacante sur boutique vacante. Depuis le vieux pont jusqu’au milieu de cette rue Pasteur, les boutiques vides sont plus nombreuses que celles qui peuvent encore accueillir du public. L’impression risque de s’accentuer encore plus quand les établissements Lardeux-Gaubert (électroménager), Coralie Boutique (prêt-à-porter) et La maison de Vincent (vente de détail) vont avoir déménagé au courant de l’année.
Mais alors de quoi souffre cette rue Pasteur ? D’un manque d’accessibilité citent d’abord les commerçants. C’est la raison principale du déménagement de Guillaume Lardeux, le gérant de Pulsat Gaubert-Lardeux. « Nous n’avons pas de place pour garer nos véhicules. L’accessibilité est vraiment limitée ». Exiguë, la rue ne semble adaptée ni pour les voitures, ni pour les piétions.
La rue se désertifie de ses commerçants mais que faire pour y remédier ? La question d’une pietonnisation revient, evidemment sans cesse. « Si on piétonnise cette rue, on sera définitivement mort. Interdire les véhicules dans tout un centre ok, mais une seule rue, ça ne marche pas », prévient Pierre Minard, le charcutier-traiteur.
Dossier complet à retrouver dans le Haut Anjou du 7 avril
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