Les acteurs du territoire n’auront pas attendu la mise en lumière de ces tristes faits pour agir. Depuis quelques années, un collectif s’est monté. Il rassemble le Département, le centre hospitalier, la gendarmerie, l’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip) de la Mayenne.
Un deuxième logement courant 2018
« Un rassemblement de professionnels qui a vocation à faire de la prévention dans la lutte contre les violences, notamment faites aux femmes », souligne l’adjoint au maire de Château-Gontier en charge des solidarités, Bruno Hérissé. Le centre intercommunal d’action sociale (CIAS) joue aussi un rôle de relais et d’accompagnement clé dans ce genre de situation. « Nous recevons ces victimes - femmes et hommes - pour les aider dans les différentes démarches à suivre », indique la directrice, Sophia Gautier.
Dotée depuis 2006 d’un logement d’urgence voué à accueillir ces personnes, la collectivité est actuellement à la recherche d’une deuxième maison. « Il y a un réel besoin », assure l’élu, qui espère finaliser la recherche courant 2018. Des contacts ont par ailleurs été noués avec les intercommunalités de Meslay/Grez et Craon afin d’affiner ce travail.
Plus d'informations à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 27 octobre.
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