Pourquoi mettre fin à cette belle carrière ?
J’y pensais déjà depuis un an. J’ai pleinement assouvi ma passion et puis c’est aussi pour être en accord avec moi-même.
C’est-à-dire ?
C’est une passion, et je veux que ça le reste. [...] Les jeunes poussent, pour moi l’heure est venue. J’ai tellement gagné de choses que je n’espérais même pas... J’ai 38 ans, quoi qu’il arrive il faudra bien arrêter un jour ; autant le faire maintenant. Et je n’ai pas envie de faire la course de trop. J’ai toujours voulu faire le mieux pour mon cheval, mon propriétaire.
En se retournant sur votre carrière, qu’en retenez-vous ?
Ce qu’on retient, c’est que les chevaux font les hommes, pas l’inverse. Le cheval est le meilleur ami de l’homme. Le cheval est comme on l’éduque.
Il y a beaucoup de beaux moments, à des étapes différentes de ma carrière. Mes premières victoires, ma rencontre avec Milord Thomas, ma rencontre avec mon premier patron Guillaume Macaire qui m’a vraiment tout appris. J’ai monté des chevaux d’exception...
La suite de l'interview à retrouver dans le Haut Anjou du 23 novembre 2018, édition papier ou numérique.
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