La participation citoyenne, un dispositif piloté par la gendarmerie, consiste à s’appuyer sur des référents locaux (des habitants) dans chaque quartier pour qu’ils aient un œil vigilant sur les faits suspects qui se déroulent.
«Leur objectif est de remonter les informations aux forces de l’ordre mais en aucun cas les référents ne doivent agir. Ils ne se substituent pas aux gendarmes», a bien insisté le sous-préfet Frédéric Millon, lors de la signature de la convention avec le maire mercredi 29 mai.
«Vigilants sans être vigiles»
«Il leur faut être vigilant sans être des vigiles, avoir un regard attentif sans s’immiscer dans la vie privée. Si votre rôle est important en matière de sécurité, le rôle social que vous aurez l’est tout autant. Vous allez créer du lien, et permettre à des aînés de se sentir rassurés », a -t-il signifié avant de conclure : «Faites vous connaître auprès des habitants de vos quartiers, il faut qu’ils vous connaissent.»
Treize référents se sont portés bénévoles.
«Pour certains, ce sont nous qui sommes allés vers eux», explique Patrick Gaultier, maire, qui a souhaité mettre en place ce dispositif (sur sollicitation de la gendarmerie) «car comme partout nous avons ici et là des incivilités. Cette solution nous semblait intéressante pour l’endiguer.»
Deux personnes se sont d’elles-mêmes proposées pour être référentes lors de la réunion d’information qu’avait organisée la municipalité.
«Géographiquement, tous les quartiers sont bien représentés», explique le directeur des services de la Ville Jacques Léon. «Proportionnellement au nombre d’habitants, avec treize référents, nous sommes bien positionnés», se réjouit le maire.
Ces treize référents passeront une journée de formation le samedi 22 juin, de 8 h 30 à 12 h 30 à la caserne de Laval. Une fois par semestre, les référents auront une réunion avec les forces de l’ordre et élus.
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